Relais du Valais : devra-t-on passer à la caisse ?

Casser la tirelireOui, pour plus de 130 mille francs, c’est en tout cas ce qu’a annoncé Rhône FM.

Cette nouvelle ne nous surprend malheureusement pas car nous avions déjà évoqué ces problèmes.

L’article de Rhône FM mérite néanmoins quelques rectifications.

Reste que dans le conseil général de Vétroz, le groupe PLR n’a pas la même opinion que les autres membres du législatif. Les divergences concernent la gestion de la garantie bancaire du Relais du Valais.

Le groupe PLR a certes interpellé le Conseil municipal quant à la nature de cette garantie mais le reste du législatif (l’AV et le PDC) n’a pour l’instant émis aucun avis.

N’arrivant pas à trouver un terrain d’entente, le Conseil d’Etat prendra finalement position. Sa réponse est d’ailleurs impatiemment attendue par l’exécutif de Vétroz qui lui a transmis un courrier il y a un mois.

C’est entre le groupe PLR et l’Exécutif qu’il y a controverse et c’est le reste du législatif qui attend une réponse pour pouvoir se prononcer. Nous n’irions pas jusqu’à dire que l’Exécutif est impatient car comme bien souvent dans ce genre d’affaire,  le temps joue en sa faveur.

Le Conseil bourgeoisial devra trouver des solutions pour sortir la tête hors de l’eau et rentabiliser davantage le bâtiment du Relais du Valais.

C’est bien là tout le problème : au prix d’achat d’environ 4 millions de francs, le bâtiment peut difficilement être rentable. Nos collègues Olivier Cottagnoud et Pascal Coudray avaient essayé de convaincre en vain l’assemblée bourgeoisiale de refuser cet achat.

L’Alternative vétrozaine attend donc avec impatience la réponse du Conseil d’Etat. Cette réponse permettra de déterminer si le Conseil municipal a outrepassé ses droits ou non et si cette garantie doit être autorisée par le Législatif.

PS du 19.9.2016 : En séance du Conseil général du 18 janvier 2016, l’Exécutif a reconnu implicitement qu’il devait avoir l’approbation du Conseil général pour cette garantie, et a reconnu explicitement que le porte-fort continue à courir sans le cautionnement pour un nouvel emprunt, ce qui signifie que l’Exécutif a clairement outrepassé ses compétences de cautionnement.